HECTOR GUIMARD – PLANTER, CIRCA 1900
PLANTER, CIRCA 1900
Cast iron
51.5 x 70.5 x 46.5 cm.
37 kg.
Similar model:
Houston, USA, “The Menil Collection”, inv. 71-53 DJ.
The Yamazaki Mazak Museum of Art, Japon, inv. ANF-241101
Exhibition
Paris, Hector Guimard; fontes artistiques, galerie du Luxembourg, 1971, ill. p. 39, n. 80
Houston, Rice Museum et The Art Institute of Chicago, 1976, Art Nouveau Belgium France,
ill. 450, n. 696
Paris, Guimard, Musée d’Orsay, 1992, ill. p. 354, n. 24
Bibliography
Fontes artistiques pour constructions, Fumisterie, Articles de Jardin et Sépultures, Saint-Dizier, 1907, pl. 41, modèle GD
“Cette coupe figure dans la première édition du catalogue des Fontes Artistiques de la fonderie de Saint-Dizier, exclusivement consacrée aux fontes pour « constructions, fumisterie, jardins et sépultures » créées par Guimard. Certains des modèles de ce catalogue datent de 1901, d’autres de la période 1903-1905, mais la plupart ont été créés entre 1905 et 1909. C’est à cette dernière date que paraît le premier catalogue et que débute la commercialisation de ces fontes. La coupe GD est présentée sur la planche 41 dédiée aux « Articles de jardin ». Guimard la place également en situation, surmontant un pilier, sur le dessin de la planche 33 où il donne deux exemples de clôtures de jardin. Lors de la réédition du catalogue, remanié et augmenté vers 1912, une seconde coupe (GE) apparaît sur la planche supplémentaire 42 comme une simplification de la coupe GD par ablation de ses larges anses à la partie supérieure et de ses jambes obliques à la partie inférieure. Les deux coupes sont encore présentes dans les catalogues de la fonderie en 1921, mais elles ont disparu de l’édition de 1935, alors que d’autres articles de jardin comme le vase GA et la jardinière GF sont encore disponibles. Le tirage présenté à l’exposition de la Pinacothèque a une finition granuleuse, comparable à celle de la jardinière GF de la vente Sotheby’s Paris du 16 février 2013. Cette finition apparaît médiocre au regard de celle, beaucoup plus poussée, de nombre de tirages de fontes d’ornement de Guimard que nous connaissons. L’un de nos correspondants, monsieur Tangui Le Lonquer, suggère que si la fonte a longtemps séjourné en extérieur sans bonne protection, elle a pu être couverte d’une couche de rouille plus ou moins incrustée, qu’il a fallu tout d’abord « dérouiller » avec perte de matière, pour ensuite stabiliser la patine afin d’ obtenir un résultat proche de ce que nous voyons. Seul un entretien régulier ou une présentation en intérieur permet d’obtenir, un siècle plus tard, une patine proche de l’origine”. (Le Cercle Guimard, 11 July 2013)
The Yamazaki Mazak Museum of Art, Glass, Ceramic and Furniture, Japan, 2010, ill. p. 98, n. 052