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ABEL LANDRY – “FLANEUSE N. 43” ARMCHAIR

“FLANEUSE N. 43” ARMCHAIR
Carved oak and original tooled leather
104 x 75 x 90 cm.

The model illustrated in the catalogue of La Maison Moderne is made of antelope leather lined with silk.
Our example is identical to the one exhibited at the 1906 SAD (Société des Artistes Décorateurs)

Exhibition
Société des Artistes Décorateurs, 1906

Bibliography
“Documents sur l’Art Industriel au XXe siècle”, édition de la Maison Moderne, Paris, ill p. 16 (Ameublement et Décoration)
L’Art Décoratif, January 1903, ill. p. 19
Georges de Bartha, L’Art 1900, sd, ill. p. 140
Renate Ulmer, Art Nouveau Symbolismus und Jugendstil in Frankreich, Arnoldsche, 1999, ill. p. 165, n. 153

Provenance
Maison Moinat, Rolle, Switzerland
Neumann collection, Gingins, Switzerland, acquired in 1971

ABEL LANDRY – COLIN & CIE. – TRAY, CIRCA 1900

TRAY
Silvered bronze, decorated with foliage. Handles shaped as snakes
Signed A Landry and Colin
Length: 67 cm.
Width: 34.5 cm

Exhibition
Salon de 1903

Bibliography
L’Art Décoratif aux Expositions des Beaux-Arts, 1903, Armand Guérinet éditeur, ill. pl. 187

ABEL LANDRY – LA MAISON MODERNE – PAIR OF CANDELABRAS

PAIR OF CANDELABRAS
Silvered pewter
Height: 28.5 cm.

Bibliography
Illustrated in the catalogue of La Maison Moderne
The Modern Style, J. Hoffmann Jr, p. 221
Le Style Moderne: L’Art Appliqué, Revue Internationale, Première Année, H. Laurens – éditeur, 1903-1904, ill. pl. 92

FRENCH – FIRESCREEN, CIRCA 1900

FIRESCREEN, CIRCA 1900
Rosewood with a design of magnolia flowers in mother-of-pearl and wood marquetry on
leather and copper slats
Unidentified initials
85 cm. high
88 cm. long

A GROUP OF SEALS, CIRCA 1900

THEOPHILE HINGRE
LOUCHET, Chaser

Silvered bronze, featuring two dragonflies facing each other on a sprig of lily of the valley
Signed T. HINGRE and LOUCHET
9.8 cm. high

GUSTAVE GURSCHNER
LA MAISON MODERNE

“MEDITATION” SEAL, CIRCA 1900
Gilt bronze
Height: : 9.5 cm.

Bibliography
Documents sur l’Art Industriel au vingtième siècle. Reproductions photographiques des principales œuvres des collaborateurs de La Maison Moderne, La Maison Moderne, Paris 1901, La Sculpture,
ill. p. 14, seal, n. 724-1

JOE DESCOMPS
SUSSE FRERES

“TANAGRA” SEAl, CIRCA 1900
Gilt bronze
Signed Joé Descomps and Susse Fres
Height: 9.8 cm.

FRENCH
“LES VIOLETTES” SEAL, CIRCA 1900
Silver
With French Minerva mark
Height: 8 cm.

Bibliography
An identical model in gilt bronze is illustrated in Les Sceaux, Empreintes du Pouvoir, Roberto Lucio Rosaia, éditions Langlaude, p. 176

ALPHONSE DEBAIN – VASE, CIRCA 1900

VASE, CIRCA 1900
Red flamed ceramic, with an openwork ‟whiplash” mount at the base in the style of van de Velde, and the neck designed in the same spirit
With French Minerva mark and silversmith mark
Height: 14 cm.

LOUIS HESTAUX – SIDEBOARD, CIRCA 1900-1910

SIDEBOARD, CIRCA 1900-1910
Rectangular low sideboard in fruitwood. The doors are decorated with molded panels carved in low relief with a wooded lakeside landscape, framed with carved branches. The panels are incised with the silhouette of a seated wolf—seen from behind on one panel, and from the front on the other. The drawer is bordered by a carved vegetal pattern. The oval keyhole are made of engraved metal with foliage.
Height: 93.5 cm.
Width: 143 cm.
Depth: 52 cm.

Provenance
From the descendants of Louis Hestaux

ANONYMOUS – “CRANE AND REEDS” FLOOR LAMP, CIRCA 1900-1905

“CRANE AND REEDS” FLOOR LAMP, CIRCA 1900-1905
Bronze and patinated metal
Height: 175 cm.

This work, likely of Japanese origin, is a masterful example of the decorative appeal of bronze cranes around 1900, following the Western importation of sacred animals. Impressive in scale and retaining its original patina, our floor lamp is a brilliant illustration of the integration of fauna and flora into a lighting fixture in keeping with contemporary taste.

Other examples of this type of floor lamp are known: one is held in the Gillion Crowet Collection (Belgium), and another, from the Rispal donation (France, 2005), is part of the Musée d'Orsay collections.”

JACQUES GRUBER – “VOSGES LANDSCAPE AND CLEMATIS” SCREEN, CIRCA 1896

“VOSGES LANDSCAPE AND CLEMATIS” SCREEN, CIRCA 1896
Three-panel screen in molded walnut, featuring medallions in embossed leather with floral decoration, acid-etched glass depicting a Vosges landscape and clematis. The repoussé leather with poppy motifs was executed by Gruber
Clematis was Gruber’s emblem
Signed

Bibliography
Jacques Gruber et l’art Nouveau, Gallimard – Musée de l’École de Nancy, Paris, 2011, a screen with a comparable design is illustrated on page 87

C.G HALLBERG, STOCKHOLM – MARIUS HAMMER, BERGEN – BOWL, CUP

SMALL BOWL, 1898
Plique-à-jour enamel and silver, resting on four feet
Signed CG Hallberg Stockholm 1898
10.5 cm. diameter

VIKING LONGSHIP OPEN SALT 

Plique-à-jour enamel and silver
Signed Marius Hammer Bergen
A similar cup at the Musée des Arts décoratifs in Budapest.
9 cm. long

Both items made at Marius Hammer in Bergen and retailed by CG Hallberg in Stockholm.

Provenance
Antikumakare Ingvar Mansson, Sweden

FRANCOIS-EUGENE ROUSSEAU – APPERT FRÈRES – “CARP” VASE, BEFORE 1885

“CARP” VASE, BEFORE 1885
Quadrangular shape, transparent blown-molded glass with crackling and interspersed red and
green inclusions
Decoration of a Japanese carp leaping through foam
Unsigned

Height: 30 cm
The unsigned pieces are by Eugène Rousseau. Léveillé continued to produce this model in thinner glass.

Exhibition
Union Centrale des Arts Décoratifs, Paris, 1884

Bibliography
Revue des Arts Décoratifs, 1884-1885, rep. p. 194a.
Glas des Art Nouveau, Die Sammlung Gerda Koepf in Kunstmuseum Düsseldorf, éditions München, New York, similar vase ill. p. 27
Siegfried Wichmann, Art Nouveau floral, éditions Chêne, Paris, 1896, ill. p. 103

1889 Exposition universelle.
« Les colorations produites par les oxydes métalliques sont très variées, sans que pour cela aucune nuance nouvelle soit obtenue ; les améliorations consistent plutôt dans la façon dont ces teintes de verre ont été harmonisées et dans la façon dont elles ont été introduites, appliquées. On a pu, en effet, produire des effets nouveaux par la dissémination de verres pulvérisés, de diverses grosseurs et de diverses teintes, dans l’épaisseur de la pièce de verre, d’après le mode de décoration imaginé par M. Rousseau dès 1884 (exposition des arts décoratifs), ce qui permet d’imiter les pierres gemmes que l’on trouve dans la nature, sous les formes les plus variées et les plus brillantes.
Employé avec discernement, avec discrétion, ce mode de décoration produit des effets remarquables jusqu’au moment où l’introduction trop considérable de verres opaques finit par détruire la transparence du verre. Des tailles plus ou moins profondes, décorées d’émaux, ou dorées après coup, complètent ce décor quelquefois un peu excessif.
M. Rousseau-Léveillé s’est attaché également à perfectionner les formes et la matière des cristaux de luxe. Quelques-unes de ces pièces aux profils élégants et aux riches montures d’or et d’argent, sont de véritables œuvres d’art qui méritent d’être signalées.
Dès 1867, M. Rousseau a commencé à faire fabriquer d’après ses dessins, ses modèles, d’après ses indications, des verres de couleur et des pièces de fantaisie en deux tons non superposés, mais soudés l’un à l’autre, avec lesquels il obtenait des effets absolument nouveaux, « neutres », des pièces de verre dont la partie supérieure était en verre de couleur tombant en goutte sur le neutre.
Ensuite vinrent les pièces colorées avec des reliefs apparents, mais de couleur différente du fond, puis vinrent les imitations de pierres dures, agate, jade, strass.
Une pièce, remarquée en 1878, fut créée par Rousseau, qui figurait encore cette année à l’exposition de M. Boucheron, pièce de strass de grande dimension qui fut considérée en 1878 comme un véritable tour de force.
Le succès de Rousseau fut éclatant à l’Exposition des Arts décoratifs de 1884 ; c’est là, si nos souvenirs sont exacts, que figurèrent pour la première fois des verres « craquelés » intérieurement. Ces craquelures donnaient aux objets de verrerie une originalité et une puissance de réfraction qui furent très remarquées.
En 1885, la maison Rousseau devint la maison Rousseau-Léveillé. M. Léveillé, guidé par M. Rousseau et s’inspirant des idées de son prédécesseur, continue la tradition artistique de cette maison et fabrique des imitations de sardoine, de jade, d’agate, d’améthyste avec application d’oxyde et d’émaux colorants, soit en relief, soit dans le corps des pièces.
S’inspirant de l’art japonais, M. Léveillé-Rousseau, par l’emploi des acides combinés avec la molette du graveur, est arrivé à présenter à l’Exposition de 1889 certaines pièces originales qui montrent le parti qu’on peut tirer de l’assemblage des différentes espèces de verre travaillées après coup. Ainsi, par exemple, je puis citer ici un grand vase avec poissons qui est en verre neutre avec des colorations d’oxyde d’urane et de cuivre à l’intérieur ; cette doublure a été retournée deux fois sur elle-même, afin de permettre à la gravure de produire des tons différents. Cette pièce, de grande dimension, représente beaucoup de difficultés vaincues en raison des bouillons renfermés entre la pièce et la couverte.
Les agates saupoudrées d’oxyde de cuivre sur lesquelles on a appliqué des colorations jaunes ont permis d’obtenir des vases qui ont été gravés d’abord à l’acide et ensuite à la roue, en laissant le fond mat et les reliefs brillants.
Les pièces en imitation de sardoines foncées, taillées à rinceaux avec colorations extérieures, sont à remarquer, puis aussi des agates avec bord râpé, une coupe couleur fleur de pêcher et un vase méplat avec tête renaissance posée sur feuille d’or.
Ces objets, nouveaux comme décorations, indiquent que cet art peut encore se développer, « s’affiner » en donnant au verre toute sa valeur comme forme, comme coloration, en arrivant à supprimer complètement la décoration extérieure, – or ou émail, – cela en combinant les colorations, les graduant et en laissant au verre toute sa transparence, ce qui est sa qualité essentielle ». Jules Henrivaux, La verrerie à l’Exposition universelle de 1889, Revue des Arts Décoratifs, 10ème année, 1889-1890, pp. 171 à 173.