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LUCIEN HIRTZ – “PLUMES DE PAON” VASE, CIRCA 1900

“PLUMES DE PAON” VASE, CIRCA 1900
Enamel on copper (or silver)
Signed on the base
14 cm. high

Bibliography
“C’est comme émailleur que M. Hirtz exposait dans la Classe 94, et c’est à ce titre que le Jury lui a décerné la médaille d’or ; il l’eut d’ailleurs méritée dans la section des artistes exposants, car la plus grande partie des orfèvreries de M. Boucheron avait été composée et dessinée par lui
… Non moins puissantes de ton étaient les coupes où les rouges flamboyants se mariaient à des bleus d’une intensité profonde. Les algues et les poissons, les feuilles rouges de la vigne vierge et les insectes, les plumes de paon, un coq à la crête rutilante étaient rendus avec un art merveilleux”. Henri Bouilhet, Rapports du Jury International de l’Exposition Universelle de 1900, imprimerie nationale, Paris, 1902, p. 63
“ Au dernier Salon, Hirtz surprit et dérouta même, beaucoup de ses admirateurs. Au lieu des plaques habituelles, il exposait de l’orfèvrerie ; au lieu des têtes étranges, des gobelets, une coupe ! Peu comprirent l’intérêt qu’il y avait en cette tentative, en même temps qu’ils s’étonnaient de voir un artiste au succès assuré rompre avec sa production courante et chercher autre chose. Quel besoin le poussait ?
Nous insisterons cependant sur ces oeuvres, que nous reproduisons ici. Introduire dans l’orfèvrerie les colorations vives et profondes de l’émail ; enrichir encore la richesse du métal, tout en créant une harmonie, voilà, semble-t-il, quel était le but de l’artiste
Ses gobelets sont en argent repoussé et gravé. Les émaux y sont localisés aux seuls ornements déjà détaillés par la gravure. C’est de la basse-taille, en somme. La flore y est ornementale et conventionnelle
Dans le plus grand, un bleu intense et profond, bleu un peu spécial à Hirtz, quoi qu’il en dise ; ce bleu passe insensiblement au vert jaune, puis au jaune foncé dans les fleurs. Les colorations profondes et somptueuses ressortent admirablement sur le métal légèrement assombri. Des stries détaillant finement les formes y donnent encore de la profondeur et du moelleux au ton
… L’aspect de ces pièces est fort nouveau et peut-être la polychromie puissante y a-t-elle légèrement effrayé ? Ce serait compréhensible si la puissance excluait l’harmonie, ce qui n’est pas le cas, loin de là. Mais, comme il est infiniment plus aisé d’harmoniser des gris entre eux, ou des couleurs pâles et ternes, les hardiesses sont rares ; la couleur splendide de l’émail n’y devrait-elle pas cependant pousser ses fervents ? “ M. P.-Verneuil, L’Email et les émailleurs, Art et Décoration, June 1904, pp. 161 & 162

PIERRE-FELIX FIX-MASSEAU – SIOT-DECAUVILLE – “LE SECRET”, CIRCA 1900

“LE SECRET”, CIRCA 1900
Bronze with a brown patina
Signed, with foundry mark and numbered S291
The base in wood bearing the inscription Les artistes du théātre Michel / à leur ami et régisseur / Charles Maudru / 1893-1907
62.2 cm. high

Bibliography
L’Art Décoratif, March 1900, ill. p. 230
“L’année suivante (1894), il s’essaye à une oeuvre de dimension importante : La Maquette du Monument de Joséphin Soulary et à trois statuettes : sculpture monumentale et sculpture intime. Jamais du reste Fix-Masseau ne se dépassera lui-même dans sa compréhension si délicate de la statuette telle qu’elle nous apparaīt en des oeuvres comme l’Eve des Rèves, Le Secret et la Folle du Sonnet, cette dernière vivante et vibrante, les cheveux au vent, emportée par l’ardeur de sa course. Le Secret au contraire montre une sorte de mysticisme que nous retrouverons souvent chez lui. Notons en même temps, en admirant l’allongement de ce corps de femme en partie dissimulé par la draperie, que M. Fix-Masseau interprète largement la nature, mais ne la déforme jamais”.
Maurice Rheims, The Flowering of Art Nouveau, Harry N. Abrams, Inc. Publishers, N.Y., n.d. ill. p. 203, n. 251
Renate Ulmer, Art Nouveau Symbolismus und Jugendstil in Frankreich, Arnoldsche, 1999, ill. p. 76, n. 66

BERNARD HOETGER – LA MAISON MODERNE – “DER STURM” (“LA TEMPETE”), 1901

“DER STURM” (“LA TEMPETE”), 1901
Patinated bronze
Signed
31 cm. high

A similar example is at the Musée d’Orsay, Paris, inv. RF 4189

Exhibition
Loïe Fuller: Danseuse de l’Art Nouveau, Nancy, Musée des Beaux-Arts, 17 May-19 August 2002, ill. p. 121, n. 37 in the exhibition catalogue

Bibliography
Documents sur l’Art Industriel au XXème siècle, édition de La Maison Moderne, Paris, ill. p. 5 under the n. 3422-1
Bernhardt Hoetger Skulptur Malerei Design Arcitektur, Bremen 1998, Verlag H. M. Hauschild GmnH, Bremen, ill. p. 38, p. 39 and p. 318, n. 209

HENRI LAURENT-DESROUSSEAUX – BALUSTER VASE, CIRCA 1900

BALUSTER VASE, CIRCA 1900
Ceramic with a white glaze mottled in gray and pink. Decor in light incised relief and reddish-brown enamel of three chestnut leaves
Signed ROBALBHEN, Henri LAURENT-DESROUSSEAUX and located Paris
26 cm. high

Exhibition
Europaische Keramik des Jugendstils, Hetjens Museum, Dusseldorf 1974, No.104, p. 86

Bibliography
Paul Arthur French, Art Nouveau Ceramics, An Illustrated Dictionary, Norma éditions, 2015, ill. p. 234

HECTOR GUIMARD – PAUL PHILIPPON – VASE, CIRCA 1900

VASE, CIRCA 1900
Bronze with a brown patina. With a relief decoration of swirls
Signed HG
26 cm. high

Only one other known example is to be found in the Museum of Modern Art collection, New York, inv. 109.76.

Exhibition
Guimard exhibition, musée d’Orsay, Paris 1992, p. 163, fig. 36, illustration of the same model in ceramic, pl. 65, n° 5 in the Castel Béranger catalogue
New Architecture, Number 6, October 2000, Andreas Papadakis publisher, in collaboration with the Victoria and Albert Museum, ill. p. 8
“Ce modèle adopte le même principe stylistique que le vase précédent : sage à sa base, la matière s’anime à mi-hauteur pour finir en tournoyant au sommet. Son monogramme GH que l’on aperçoit à la base est identique à celui du vase « de Cerny »

HENRI LAURENT-DESROUSSEAUX – BALUSTER VASE, CIRCA 1900

BALUSTER VASE, CIRCA 1900
Ceramic with a white glaze mottled in gray and pink. Design in shallow relief, incised and reddish-brown enamel of three chestnut leaves
Signed ROBALBHEN, Henri LAURENT-DESROUSSEAUX and located Paris
25.5 cm. high

Exhibition
Europaische Keramik des Jugendstils, Hetjens Museum, Dusseldorf 1974, No.104, p. 86

LETTER OPENER, CIRCA 1900

LETTER OPENER, CIRCA 1900
Horn with a design of a carved fish in semi-relief
The eye, in ruby glass, is applied. The handle is openwork with a design of algae; three opal glass cabochons representing air bubbles
Unsigned. Has a new case
32.2 cm. long

FRANCOIS-EMILE DECORCHEMONT – THREE HANDLED SMALL BOWL “ALGUES”, 1911

THREE HANDLED SMALL BOWL “ALGUES”, 1911
Pâte d’émail. The base impressed with the usual seal and numbered CE9
5.25 cm. high
9 cm. diameter

According to Véronique Ayrolles, 10 examples were executed by Décorchemont between 1911 and 1912 numbered CE1 thru CE10. So far, only two examples have been traced

Bibliography
Véronique Ayrolles, François Décorchemont Maître de la pâte de verre, Editions Norma, Paris, 2006, ill. p. 53 and 229

LUCIEN BONVALLET – ANTOINE-ERNEST CARDEILHAC – FIVE PIECE SILVER TEA AND COFFEE SERVICE, CIRCA 1900

FIVE PIECE SILVER TEA AND COFFEE SERVICE, CIRCA 1900
Comprising a coffee-pot, tea-pot, sugar bowl with cover, cream jug and matching tray, decorated with chased clover leaves, finely carved wood handles
Each piece monogrammed and stamped Cardeilhac Paris, with French silver marks

The coffee-pot: 13.5 cm. high; the tea-pot: 12 cm. high; the sugar pot: 7.5 cm. high;
the cream jug: 4 cm. high; the tray: 35.5 cm. long

It is likely that this design was shown in the competition held in 1899 by l’Union Centrale des Arts Décoratifs for the purpose of selecting artists for the Exposition Universelle of 1900
for which Bonvallet, Cardeilhac and Viat were rewarded (Revue des Arts Décoratifs, 1899, p. 118).

ERNEST LEVEILLE – VASE, CIRCA 1900

VASE, CIRCA 1900
Thick transparent multilayered glass internally decorated with red and green powder inclusions, crackled and wheel faceted, thickly overlaid with beige, wheel carved and finely chased with flowers and leaves
Signed
37 cm. high

Exhibition
The Art of Glass – Art Nouveau to Art Deco, Sunderland Museum & Art Gallery, 17 July-27 October 1996

Bibliography
Victor Arwas, The Art of Glass, 1996, Andreas Papadakis Publisher, ill. p. 10, n. 8
Victor Arwas, Art Nouveau: The French Aesthetic, Andreas Papadakis Publisher, London, 2002, ill. p. 450

Provenance
Collection James Barrelet, France

ANDRE-FERNAND THESMAR – MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES, COVERED BOX, CIRCA 1885

COVERED BOX, CIRCA 1885
Cloisonné enamel and gold on a soft paste porcelain
Signed in enamel with the artist’s monogram
9 cm. diameter

Exhibition
Sèvres – Élégance du 20ème siècle, Tokyo Metropolitan Tein Art Museum, 2 October-19 December 1993, p. 67, n. 5 in the exhibition catalogue

Bibliography
Revue des Arts décoratifs, 1886, p. 377 and p. 381, Les artistes décorateurs – Fernand Thesmar by Victor Champier, illustration of two other enamelled covered boxes

JANVIER QUERCIA – VEVER – CANE KNOB, CIRCA 1900

CANE KNOB, CIRCA 1900
Melted and chased vermeil with translucent enamel figuring a woman’s head. The elmet is decorated with stylised patterns in green openwork enamel; with opal enamel cabochons
Signed VEVER Paris. With silversmith and French Minerva marks
94.5 cm. long

Exhibition
1900, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 14 March – 26 June 2000, ill. full page 259, n. 265

Bibliography
This model is illustrated in an advertising by Janvier Quercia in the magazine supplement Art et Décoration, December 1904, p. 8

JEAN DUNAND – “GRENOUILLES” VASE, 1906

“GRENOUILLES” VASE, 1906
Chased and gilt patinated bronze. Decor of four frogs laying on leaves and water lily buds, with flies encrusted with gold. The neck is patinated and hammered
Signed and dated JOHN DUNAND 1906
31.2 cm. high

Exhibition
Salon de la Nationale, Paris 1907
Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, Geneva 1907, n. 2466
Salles Léopold-Robert, Neuchatel, 10 September-15 October 1910
1900, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 14 March-26 June 2000, ill. p. 287, n.310 in the exhibition catalogue

Bibliography
“M. Dunand a, lui, une matière un peu plus fruste, s’alliant du reste très bien au caractère des pièces qu’il expose.
Le vase que nous reproduisons ici est orné de feuilles et de boutons de nénuphar. Des grenouilles, posées sur les feuilles, suivent le vol des bestioles qui garnissent le haut du col. L’exécution de ce vase est grasse, et l’artiste semble se jouer des difficultés que présente le repoussé du métal.
D’autres pièces, en cuivre, acier martelé ou argent battu, sont également à retenir”.
M. P.-Verneuil  L’Art Décoratif au Salon de la Société Nationale, Art et Décoration, 1907, vol. I, pp. 170 & 171

Art et Décoration, 1907, vol. I, p. 175 and p. 2 from the March supplement
“M. John Dunand est un des techniciens et un des décorateurs les plus habiles et les plus originaux qu’il y ait aujourd’hui parmi les artistes qui travaillent les métaux. Il a composé de grands vases de cuivre ou d’acier. Leurs formes sont frustes, hardies et pures. Leur modelé au marteau est robuste et raffiné. Leur décor, repoussé et ciselé sur le corps du vase, et parfois incrusté, offre des frises et des corbeilles de bourgeons, de crosses végétales, de pousses nouvelles, de jeunes feuilles fraîchement côtelées et demi-enroulées encore. La couleur du métal, acier, cuivre, ou bronze, est chaude, nuancée, toujours belle, et M. Dunand sait la faire contribuer à la décoration avec une ingéniosité et avec un goût exquis, comme dans ce vase à panse courte et bulbeuse où des grenouilles, posées sur le bronze vert des feuilles de nénuphars tendent l’oeil vers les mouches d’or incrustées dans le haut col de cuivre rouge”.

L’Art décoratif, January 1909, p. 15

Félix Marcilhac, Jean Dunand, London 1991, p, 16 : “Mais ce qui le marque encore plus (Maurice Verneuil, rapporteur de l’exposition au Salon de la Nationale), c’est un vase en bronze doré orné de feuilles et de boutons de nénuphars tandis que des grenouilles en haut-relief posées sur les feuilles à la base du vase “tendent leurs yeux torves pour suivre le vol des bestioles”, mouches d’or et d’argent que Dunand a disposées le long du col. “L’exécution de ce vase est grasse et l’artiste semble jouer des difficultés que représente le repoussé du métal avec une facilité déconcertante”. Ailleurs, dans la revue Architecture du 16 juin 1907, Maximilien Gauthier relève : ” Il convient de louer grandement le magistral envoi de M. Dunand, vases de cuivre, vases de bronze, vases d’acier martelé, saucières d’argent. Ces objets sont d’une étude savante, particulièrement le grand vase du centre dont la décoration concentrée à la partie haute, faite de repoussé et de ciselure, donne un très agréable épanouissement de la matière, d’un effet peu commun”. p.. 133 and p. 293, n. 873